★★★
≈ GHOST OF YOU ≈
I need
Something that can wash all the pain
And at most
I'm sleeping all these demons away
But The ghost of you it keeps me awake. Lydia avait à peine 6 ans lorsque ça s’est produit et pourtant elle s’en souvient comme si c’était hier. Ce jour là, elle était dehors avec ses frères, en train de faire du vélo. Et puis le vent s’est levé. Rien d’exceptionnel en soit et pourtant, ce n’était pas comme d’habitude. A contre vent, aucun des enfants ne parvenaient à pédaler tant il était fort. Ils entendirent la voix de leur mère les appeler. Ce qu’ils firent, non sans s’amuser à travers les mouvements du vent. Et puis des choses commençaient à virevolter, des branches, des papiers, des feuilles et là ils devinèrent que ce n’était pas normal. Une fois à hauteur de leur maison, leur mère les attrapa par la main et les força à la suivre en vitesse. Au loin, Lydia vit quelque chose qu’elle n’avait jamais vu. Quelque chose qu’elle avait du mal à identifier. Comme un espèce de tourbillon qui semblait s’avancer vers eux. Stupéfaite, elle resta immobile sur place, scrutant cette étrange chose s’approcher. Elle devina alors que sa maison, sa famille pouvait être en danger. Lâchant la main de sa maman, elle courra, courra à la recherche de son chien. Elle ne le trouvait pas. Elle imaginait très bien qu’il avait peur et qu’il avait du se cacher dans un coin. Des morceaux de la maison commençaient à tomber, s’envoler. Mais Lydia voulait retrouver son chien. Une main d’adulte agrippa la sienne et la tira vers lui. Son papa. Son beau et fort papa qui aussitôt la porta à son cou. Il se mit à courir, Lydia elle continuait d’hurler le nom de son chien. Son père la conduit dans la cave, là où le reste de la famille se trouvait déjà. Il referma la porte derrière eux et insista pour la bloquer. Lydia pleurait, elle ne comprenait pas. Et puis la porte n’a pas tenu, le vent fort commençait d’entrer dans l’abri improvisé. Mais son père tentait de lui barrer le chemin, tentait de retenir la porte. Mais le vent fut plus fort. Et son papa, fut tiré par le vent avec la porte tandis que elle, ses frère et sa mère se tenait tous au fond de la cave, s’agrippant à ce que qu’ils pouvaient.
★★★
≈ Till we grow older ≈
We are all living
Till we grow older
You'll be the worker
I'll be the soldier
Now let me hear those sounds you sing to me Deux frères, deux petits gars avec qui Lydia était toujours fourré, à leur plus grand désespoir parfois. Depuis toujours c’était ainsi, mais d’autant plus depuis le décès de leur père. Lydia aimait ses frères, ils ont toujours été ses modèles et pendant longtemps elle avait peur de les perdre comme elle avait perdu son papa. Aujourd’hui c’est toujours un peu le cas mais ce sont plutôt les garçons qui sont toujours à veiller sur elle. Tous les deux policier, avec chacun ce caractère fort qu’il faut pour endurer ce métier, ils sont toujours en train de la surprotéger. Ils respectent son choix de carrière mais ont bien souvent du mal à la voir se fourrer dans pas mal de pétrins pour arriver à ses fins. Ils sont même du genre à vérifier ses fréquentations, c’est dire. Toujours est-il qu’ils s’épaulent, se soutiennent, il s’aiment plus que tout.
★★★
≈ in love. ≈
I'm so in love, so in love
So in love, so in love. « Bonjour. » Lança Lydia au jeune homme qui venait d’attraper un carton parmi ceux encore restant dans le camion de déménagement garé juste en face de sa propre maison.
« Je suis votre voisine d’en face, je suis venue voir si vous aviez besoin de quelque chose. » Avenante, oui elle l’était sincèrement. A vrai dire, de sa fenêtre, elle avait put voir que son nouveau voisin était seul pour décharger ses affaires. Elle qui fut bien contente que ses frères soient là à son propre emménagement pour lui donner un coup de mains, il lui semblait normal d’essayer d’en faire autant pour les autres. Le jeune homme en question, releva la tête vers la journaliste, posant son regard dans le sien. Un sourire s’accrocha à ses lèvres avant qu’il ne repose le carton et tende une main à Lydia.
« Moi c’est Damian ».
« Si ont se mariaient ? » Lydia, qui faillit d’abord recracher la bouchée qu’elle venait d’enfourner, l’avala d’un trait et laissa son rire exploser.
« T’es pas sérieux ? » Damian prit un air vexé, affichant une moue des plus craquantes. Lydia cessa alors de rire, ne savant pas trop si il était vraiment sérieux ou non.
« Bien sûr que je suis sérieux. J’ai jamais aimé personne comme ça. Je veux passer le reste de ma vie avec toi Lydia Watkins, je veux te faire de beaux enfants, je veux vieillir avec toi, je veux tout avec toi. » Alors il était sérieux. Lydia abandonna son assiette, sa place et s’approcha de son petit ami.
« On est fous. Mais marions-nous oui. Moi aussi je veux tout ça, je te veux toi. »Véritables victimes d’un coup de foudre auquel ils ne croyaient plus, Lydia et Damian se marièrent on ne peut plus rapidement, cinq mois après le début de leur relation. Ils croyaient en leur amour, ils croyaient en eux.
★★★
≈ Bloodstream ≈
No no don’t leave me lonely now
If you love me how
You never loved me. « Arrêtes Damian, arrêtes de me prendre la tête à propos de ça ! Tu comprends pas que c’est en train de nous foutre en l’air ? Que le soir j’en viens à redouter quand on va se retrouver à la maison parce que je sais d’avance qu’on va se disputer ? » C’était sorti . Il le fallait. Si ils ne faisaient pas rapidement quelque chose, leur couple n’allait pas s’en remettre et ça, ni l’un ni l’autre ne le voulait. Damian s’assit finalement dans leur canapé et se prit la tête entre les mains. Lydia préféra resté campé debout, le scrutant avec une certaine culpabilité.
« Ce que je comprends pas c’est pourquoi tu veux pas qu’on ait un enfant ensemble. J’ai l’impression que…que tu veux plus de moi. » Sa y est, il était en train de retourner la situation. Dans le fond c’était très certainement ce qu’il devait ressentir mais Lydia ne comprenait pas comment il le pouvait. Ne croyait-il plus en son amour ? Elle pris finalement place près de lui et glissa une main dans la sienne.
« Arrêtes. Ça n’a rien à voir. C’est juste que je ne suis pas prête. Ça n’a strictement rien à voir avec l’amour que j’ai pour toi. Je peux pas cesser de t’aimer Damian. Par contre, toutes ces disputes sont entrain de nous éloigner. Ils faut qu’ont fassent quelque chose. Pour nous. »